Qalqalah : le sujet du langage est un atelier de réflexion, d’écriture et de traduction organisé par la plateforme d’échanges artistiques, de recherche et de traduction Qalqalah قلقلة, en collaboration avec l’Atelier de l’Observatoire et en dialogue avec la curatrice et chercheuse Sarah Rifky.

Première manifestation publique de Qalqalah قلقلة, l’atelier s’inspire d’une nouvelle de fiction de Sarah Rifky, qui met en scène le personnage d’une linguiste du futur, Qalqalah, et ses réflexions sur les langues, l’histoire, la (perte de) mémoire et la traduction.

En s’appuyant à la fois sur des recherches personnelles, des matériaux d’archives et des récits collectés par les participant·e·s, ainsi que sur les potentiels spéculatifs offerts par Qalqalah, l’atelier a été l’occasion de s’interroger sur ce qui laisse ou non des traces, comment les regarder et les raconter (au risque parfois d’exposer les acteurs·trice·s de luttes encore fragiles).

A partir de ces matériaux, nous avons expérimenté différentes opérations d’écriture et de traduction (à la fois linguistiques, littéraires ou plus métaphoriques) pour inventer des formes de récit et de partage des connaissances, tout en maintenant la nécessaire part d’étrangeté qui fait de la traduction « un savoir-faire avec les différences ». Les nouveaux matériaux produits ont donné lieu à une réflexion sur des formes possibles de publication sur la plateforme en ligne de Qalqalah قلقلة.

L’atelier s’est déroulé en langues française, anglaise et arabe. Il n’était pas nécessaire de parler ces 3 langues pour participer à l’atelier. Des processus de traduction informels ont été mis en place entre les participant·e·s.

Avec la participation de Zineb Chafchaouni, Kaoutar Chaqchaq, Aladdino Dziri, Karima el Kharraze, Nourredine Ezarraf, Hélène Harder, Daniel O’Connell, Sarah Rifky et Kenza Sefrioui. Modération : Virginie Bobin et Victorine Grataloup

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