À l’occasion de l’atelier Qalqalah : le sujet du langage (02/05 au 04/05/2019), organisé en collaboration avec l’Atelier de l’Observatoire, Qalqalah قلقلة invite Sarah Rifky, ainsi que Karima El Kharraze (auteure et metteuse en scène de théâtre) et Hélène Harder (réalisatrice) à échanger autour de leur travail et des enjeux d’une plateforme de recherche artistique au croisement des langues et des disciplines.

Avec le soutien de la fondation drosos et Al Mawred Al Thaqafi.

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Crédit photo: Sarah Rifky, 2015, ©Sharjah Art Foundation

Présentation des intervenantes


Karima El Kharraze

Après des études de littérature comparée et d’arts du spectacle en France et en Allemagne, Karima El Kharraze crée en 2006 la compagnie A Bout Portant qui se veut attentive aux réalités sociales et politiques d’une société postcoloniale qui s’ignore. Auteure et metteuse en scène de théâtre, elle s’intéresse autant au théâtre politique qu’à la poésie des quartiers périphériques. Depuis 2013, elle crée entre la France et le Maroc le spectacle autobiographique Arable (texte publié aux Editions du Cygne) et les spectacles Madame Flyna et Le Cafard et L’Orchidée. Elle travaille actuellement au projet transmedia entre Casablanca et Mantes la Jolie ainsi qu’à une adaptation au théâtre du roman Le Cœur est un chasseur solitaire de l’américaine Carson McCullers.
https://aboutportant.com


Hélène Harder

Durant ses études de philosophie à l’Ecole Normale Supérieure de Paris, Hélène Harder réalise ses premiers petits films documentaires, seule. Elle se forme à UC Berkeley, puis travaille à New York et Paris avant de réaliser au Sénégal son premier long métrage documentaire Ladies’ Turn en 2012. Depuis 2013, elle écrit et développe entre la France et le Maroc avec Karima El Kharraze, le projet transmedia Casamantes soutenu par l’Aide aux nouveaux médias du CNC et les Régions Rhône Alpes et Ile de France. Plus récemment, elle se lance avec la militante des droits humains et ancienne prisonnière politique marocaine Fatna El Bouih dans un second long métrage documentaire Fatna, une femme nommée Rachid produit par Abel Aflam et Wendigo Films. Parallèlement, elle travaille comme vidéaste et photographe pour des compagnies de danse, de théâtre, des lieux d’art contemporain ou des médias alternatifs.


Sarah Rifky

Sarah Rifky est curatrice, théoricienne de l’art moderne et contemporain et doctorante en Histoire, Théorie et Critique de l’Architecture et de l’Art et chargée de recherche au sein de programme Aga Khan pour l’Architecture Islamique au Massachussets Institute of Technology. Ses recherches portent sur l’émergence des “infrastructures culturelles” en Egypte au cours des années cinquante et soixante. Elle s’intéresse au travail des institutions, des artistes et de l’art au prisme du modernisme global.